AboRencontre au sommetAi Weiwei: «L’art déconnecté de la vie n’a pas d’avenir»
Les mémoires du plasticien chinois, traduits en 18 langues, livrent une destinée en métamorphose constante par obligation et volonté d’être en prise avec la réalité.
À Lausanne pour présenter son autobiographie «1000 ans de joies et de peines», Ai Weiwei n’annonce pas pour autant une exposition au MCBA. «Je ne sais pas, personne ne me l’a demandé.»
FLORIAN CELLA
Dites Ai Weiwei, le nom inspire immédiatement les commentaires. Certains plébisciteront ces photos de doigts d’honneur devant les monuments de l’histoire du monde, d’autres ces millions de graines de tournesol sculptées dans l’argile et peintes à la main pour célébrer l’artisanat et invalider la fabrication de masse.
En 2017, l’exposition gratuite Ai Weiwei au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne avec notamment le tapis de graines de tournesol avait attiré les foules (106 000 visiteurs).
Patrick Martin
