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Au Tessin, le commandant de la police cantonale, Matteo Cocchi, et le conseiller d’État Norman Gobbi échangent par vidéoconférence avec la directrice de Fedpol, Nicoletta della Valle.
KEYSTONE
Difficile d’évoquer 2021 sans parler du coronavirus et de la colère qui va avec. Pour Fedpol, qui garantit la protection des juges, des conseillers fédéraux ou des parlementaires, l’année passée a bouclé sur un triste record: 1215 menaces ont été communiquées. C’est 330 de plus qu’en 2020, année qui connaissait déjà une tendance à la hausse.
Selon Nicoletta della Valle, cette nouvelle réalité a brusquement changé la mission de l’Office fédéral de la police. «Quand le Conseil fédéral reçoit des menaces sur Telegram depuis quelque part en Suisse orientale, le monde entier l’apprend, résume la directrice de Fedpol en présentant son rapport annuel. Ce type de message pourrait pousser quelqu’un à passer à l’acte.»