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Scandale à Berne – Peut-on tout dire sur WhatsApp?
Les messages envoyés par Christian Lüscher sur un groupe privé, réunissant une vingtaine d’élus et de proches du PLR, font scandale. Le point avec un expert en droit des nouvelles technologies.
L’avocat Nicolas Capt rappelle qu’on peut parfois être heurté par des propos sans que ceux-ci ne constituent pour autant une infraction pénale.
LEA KLOOS
L’affaire fait grand bruit. Les messages scabreux envoyés par le conseiller national Christian Lüscher sur un groupe WhatsApp privé, réunissant une vingtaine d’élus et de collaborateurs latins du PLR, font tousser.
Les écrits du politicien genevois repris par le quotidien Blick ne volent pas très haut: les mômes sont «gardés par les femelles, comme chez tous les mammifères» ou encore l’ancien élu libéral-radical Fathi Derder est appelé «le bougn» (ndlr: péjoratif pour Maghrébin). Publics ou privés, ces propos? Le point avec Nicolas Capt, avocat spécialiste en droit des médias et des nouvelles technologies.