Mesures de lutte contre le CovidPas de levée immédiate de la situation particulière
Selon le président de l’UDC Marco Chiesa, les conditions posées par la loi sur les épidémies ne sont plus remplies. Une motion à ce sujet a été refusée au Conseil des États jeudi.

Le Conseil fédéral ne devra pas lever immédiatement la situation particulière. Réuni en session extraordinaire, le Conseil des États a rejeté jeudi par 25 voix contre 16 une motion de Marco Chiesa (UDC/TI).
La situation a changé ces derniers mois, a souligné le président de l’UDC: le nombre de nouvelles infections a fortement reculé, la vaccination progresse et le système sanitaire ne risque plus d’être submergé. Il est temps de revenir à la normalité.
Marco Chiesa estimait que les conditions posées par la loi sur les épidémies ne sont plus remplies. Selon lui, il y a situation particulière lorsque «les organes d’exécution ordinaires ne sont pas en mesure de prévenir et de combattre l’apparition et la propagation d’une maladie transmissible», ce qui n’est plus le cas.
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Sortie de crise «ordonnée»
La loi sur les épidémies pose d’autres conditions, a répondu le ministre de la Santé Alain Berset, en rappelant que la pandémie n’est pas terminée dans d’autres pays.
En outre, le Conseil fédéral souhaite sortir de la crise de manière «ordonnée». Raison pour laquelle il a présenté le modèle en «trois phases» qui présente les ouvertures possibles en fonction de l’avancement de la vaccination.
Selon Alain Berset, c’est vers la mi-août que l’ensemble de la population qui le souhaite aura pu être complètement vaccinée. Accepter la motion et exiger une levée immédiate de la situation particulière reviendrait à remettre en cause ce modèle.
Le Conseil national avait lui aussi consacré mercredi une session extraordinaire à une motion au contenu identique. Il avait rejeté par 127 voix contre 54 le texte présenté par Thomas Aeschi (UDC/ZG).
ATS
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