La HEAD dessine la TDGOn vient en visite «chez ma tante» depuis 150 ans
Fondée à Genève en 1872, la Caisse publique de prêts sur gages reste fort prisée. Portrait d’une auguste institution.

Montres et bijoux en or, maroquinerie de luxe, tapis d’Orient en soie et même vaches ou chevaux: au clou, ou «chez ma tante», on peut mettre un peu de tout. Pour autant que l’objet soit de valeur et «qu’il puisse facilement être vendu aux enchères», nuance Dominique Tinguely, directeur de la Caisse publique de prêts sur gages genevoise (CPPG). Exeunt donc le matériel informatique et les téléphones portables, trop vite obsolètes, les voitures ou les manteaux de fourrure aujourd’hui tombés en disgrâce.