«On perd même notre souveraineté»
A Athènes, comme à Marmari, les Grecs sont sonnés par cet accord «pire que celui d'avant le référendum».

Les Grecs sont sonnés par la chaleur et la nuit passée devant le poste de télévision à espérer un miracle qui n'est pas venu. Ils espéraient un accord qui leur aurait permis de repartir d'un bon pied dès cet été. Ou au contraire une rupture qui aurait eu le bénéfice de clarifier la situation. Au final, ils n'ont eu ni l'un ni l'autre. Juste une signature au bas d'un document, écrit en anglais, pas encore traduit en grec, qui livre le pays, pieds et mains liés, à ses créanciers, avec comme seule contrepartie la non-sortie de l'euro.