Entretien avec Guy Parmelin à Davos«Nous soutenons l’Ukraine, que cela plaise ou pas à la Russie»
Le chef du Département de l’économie et de la formation estime que restituer aux Ukrainiens l’argent confisqué aux Russes violerait le droit de propriété. Il reconnaît que nos relations énergétiques avec l’Europe posent toujours des problèmes. Interview à Davos.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ou inquiété pendant ce WEF 2023?
Ma plus grande inquiétude reste liée à la crise énergétique, tout de même, et le message de la première dame ukrainienne était un moment particulièrement émotionnel. Mon objectif à Davos était d’obtenir du concret. Où peut-on maintenant, à court, moyen et long terme, aider l’Ukraine, notamment avec le Secrétariat d’État à l’économie. Les discussions avec le vice-chancelier allemand Habeck, en compagnie de mon nouveau collègue Rösti, étaient importantes. Avec le ministre du Travail des États-Unis, nous avons causé de visas pour les apprentis. Car il existe des facilités pour les universitaires, mais pas pour ceux qui développent des concepts d’apprentissage aux États-Unis, comme Kudelski ou Stadler Rail. Il devrait y avoir une évolution favorable.