Ville de Genève«Non, le dispositif de nuit pour les sans-abri ne coûte pas trop cher»
Le CausE, le Collectif d’associations pour l’urgence sociale, se voit reprocher sa gestion des deniers publics. Ses représentants, dont le directeur du Centre social protestant, Alain Bolle, ouvrent leur comptabilité et s’expliquent.

Le CausE, le Collectif d’associations pour l’urgence sociale, est dans la tourmente. Il lui est reproché une gestion trop dispendieuse des deniers publics. Trois de ses représentants – Alain Bolle, le directeur du Centre social protestant (CSP), Antoine Beuret, de l’Armée du salut, et Fabrice Roman, du Centre de la Roseraie – ont à cœur de s’expliquer. Dans le cadre d’un entretien, jeudi, ils ont accepté d’ouvrir leur comptabilité pour montrer que «chaque franc a été utilisé à bon escient». «J’ai l’impression d’être un condamné dont on ne présume pas de l’innocence», soupire Alain Bolle.