Regard sur la guerreNiels Ackermann: «Les bombes de Poutine ne tueront pas l’Ukraine»
Le photographe genevois a une expérience intime du pays attaqué par les Russes. Il livre sa vision du conflit et commente quatre de ses images à la lumière de l’actualité.

«6 mars 2018. Pour mon premier voyage à New York (qui s’appelait encore Nohorodske à l’époque), j’assiste à la répétition du spectacle prévu pour la Journée de la femme. Vu d’ici, c’est un peu kitsch, mais c’était une des seules activités culturelles dans cette cité qui se battait pour préserver l’espoir malgré huit ans de guerre. La ville survit toujours, et avec Sébastien Gobert, avec qui nous y avons travaillé, on se demande où sont ces enfants maintenant et quel sera leur avenir.»
NIELS ACKERMANN/LUNDI13
Le jeudi 24 février, une déflagration d’un autre temps a déchiré l’espoir d’une Europe du XXIe siècle apaisée. À l’aube, les Russes lançaient contre l’Ukraine l’offensive tant redoutée. Au vingt-quatrième jour de guerre, les frappes meurtrières se poursuivent, provoquant ce que Charles Michel, président du Conseil européen, a qualifié le 17 mars d’«horreur absolue».