
Genève, 23 mai
Ces dernières années, de nombreuses manifestations au sujet du réchauffement climatique se sont déroulées sans apporter de solutions concrètes et réalisables. On enregistre dans les régions tempérées de plus en plus d’inondations dues aux précipitations de plus en plus violentes, causées par le dérèglement climatique. Mais d’où vient-il en partie?
Depuis des décennies, on construit, on bétonne, on asphalte (ourtes, autoroutes) de plus en plus, sans se préoccuper de la direction que va prendre l’eau de pluie qui tombe sur ces énormes surfaces prises sur la nature, et ce sont ces eaux pluviales qui grossissent irrémédiablement nos ruisseaux, nos rivières et nos fleuves, au lieu d’être absorbées naturellement par le sol perméable à ces endroits.
Aujourd’hui, il y a urgence d’y remédier. Comment? Par la simple récupération de ces eaux pluviales à ces endroits, par la mise en terre de réservoirs de récupération d’eau de pluie atterrissant sur les toitures, les surfaces bétonnées et asphaltées.
Il est urgent déjà au niveau européen que nos politiques doivent se pencher sur cet énorme problème, au lieu de conforter leur parti qui n’apporte rien à la collectivité.
Ces eaux récupérées serviront à arroser les jardins et les champs gratuitement, à rafraichir en circuit fermé, les toitures et surfaces bétonnées pendant les périodes de sécheresse que nous subissons actuellement (diminution régionale du réchauffement) et elles pourront alléger les factures de consommation d’eau, en alimentant l’eau des toilettes.
Ces millions de mètres cubes n’iront plus grossir nos ruisseaux, nos rivières et nos fleuves. C’est au niveau mondial que cette solution simple, mais efficace devrait être adoptée. Il y a urgence, il n’y a plus à tergiverser. La mise en œuvre doit se faire dès aujourd’hui, n’attendons pas.
En premier obliger toutes nouvelles constructions industrielles et individuelles d’implanter ces réservoirs et deuxièmement commencer à subventionner ces implantations dans les constructions déjà en place, comme on le fait actuellement pour l’isolation des bâtiments.
Cela va créer de nouvelles entreprises, des nouveaux métiers (installations et entretiens) et surtout rétablir un équilibre de toute la nature. Il est urgent déjà au niveau européen que nos politiques doivent se pencher sur cet énorme problème, au lieu de conforter leur parti qui n’apporte rien à la collectivité. Voilà ma réflexion.
Dominique Féry
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Lettre du jour – Ne plus laisser l’eau se perdre