Grand entretienNadav Lapid:«Je suis accro au danger»
Cinéaste unique et doué, l’Israélien Nadav Lapid bouleverse le paysage du cinéma avec un film aussi inclassable qu’essentiel, «Le genou d’Ahed».

Quelque chose d’unique et d’intangible. En quatre longs métrages, plus quelques courts, l’œuvre de Nadav Lapid ne ressemble déjà plus qu’à elle-même. Elle se détache, prend son envol et s’affirme sans détour dans le paysage cinématographique international. Après «Le policier» et «L’institutrice», deux coups d’essai déjà prodigieux, il rafle un Ours d’or berlinois mérité en 2019 avec «Synonymes», puis brade la Palme d’or cannoise en 2021 avec «Le genou d’Ahed» – Prix du jury.