Encre bleueMur de Laconnex: vos idées
À Laconnex, une habitante écrit des maximes philosophiques sur une ardoise au mur de sa maison. Bilan à mi-parcours des idées à lui suggérer.

Vous souvenez-vous du mur de Laconnex, près de la boulangerie, sur lequel une habitante prenait soin d’écrire chaque semaine une maxime philosophique d’un auteur connu? Et bien depuis, j’ai reçu une foultitude de propositions de «bons mots» à la rédaction. Je me suis engagée à transmettre d’ici fin juin les trois meilleures phrases à l’habitante, qui pourra les écrire sur son ardoise – si elle le souhaite, bien sûr. Mais rien n’empêche un petit bilan à mi-parcours. Notez déjà vos favorites!
Linda Tissot nous transmet la question que son fils Esteban avait posée à 6 ans (il en a 15 aujourd’hui): «Papa, quand on va au paradis, c’est pour toute la vie?» Catherine Cavaziel livre la maxime de Zia, grande tante piémontaise de son mari, aujourd’hui décédée: «La vieillesse est une maladie que tous n’ont pas la chance d’attraper.» Serge Gabieux: «Notre vie sur Terre n’est toujours qu’un passage mais elle n’est pas une impasse.» Jean-Marc Bourgeois: «Tout ce qui est acheté aujourd’hui sera à jeter demain.» Jacques Evrard: «Avec ou sans lunettes, le sot ne voit jamais la réalité. Avec toutes ces sornettes, le seau finit toujours par déborder. Partons vite en goguette, le saut final ne va pas tarder.» Le Prof de Veezee: «Et si, à place de faire le plein d’essence, on faisait le plein de sens?»
Quant à Graciela Repetto, 82 ans, elle m’a signifié qu’elle ne s’identifiait pas avec ma phrase qui était: «En chaque jeune sommeille un vieux, et en chaque vieux, un jeune s’est endormi.» En effet: «La jeune chez moi ne s’est jamais endormie, m’écrit-elle: elle est une jeune avec plus d’expérience dans un corps que suit comme il peut!» Graciela me propose donc cette reformulation: «En chaque jeune sommeille un vieux, et en chaque vieux, un jeune peut à tout moment se réveiller». Chic!
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