La Suisse déplore l'inaction de Bolsonaro
BrésilL'absence de défense du droit des minorités du gouvernement brésilien inquiète l'ONU. La Suisse se dit «alarmée».

Mardi devant le Conseil des droits de l'homme à Genève, la Suisse a demandé à Bolsonaro de s'engager pour les droits des minorités. Le gouvernement brésilien du président doit «reconnaître le rôle positif des ONG».
Le gouvernement brésilien doit notamment oeuvrer pour les peuples autochtones en Amazonie, a affirmé devant les Etats une responsable des droits de l'homme à la mission suisse auprès de l'ONU à Genève. Il y a un mois, le conseiller administratif de Genève Sami Kanaan, alors maire de la ville, a appelé à des pressions du Conseil fédéral sur Brasilia après sa rencontre avec le chef Raoni.
La Suisse inquiète
Jair Bolsonaro n'avait pas caché son intention de favoriser les intérêts de l'industrie agroalimentaire en Amazonie face aux droits des populations. Parmi les autres situations mentionnées, la Suisse est inquiète de la détérioration de la situation et de l'augmentation des violences contre les civils au centre du Mali. Elle demande davantage d'efforts des différents acteurs.
La Suisse s'est aussi dite «alarmée» par la reprise «imminente» des exécutions au Sri Lanka après un moratoire de 40 ans. Dans la lignée de la guerre contre la drogue du président Rodrigo Duterte aux Philippines, ce pays veut appliquer la peine capitale aux responsables d'infractions sur cette question.
La Suisse reproche aussi au gouvernement un «manque de volonté» pour lutter contre l'impunité après les exactions liées à la guerre civile dans ce pays. Des dizaines de milliers de civils auraient été tués par les forces gouvernementales. (ats/nxp)
Créé: 25.06.2019, 14h00
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