Un arbre à dégusterMon beau sapin, roi des fourneaux
Entre traditions ancestrales et exploration culinaire moderne, le résineux s’est taillé une belle place à table. Petite mise en bouche non exhaustive.

Au Valrose, Benoît Carcenat en met plein les mirettes et les papilles en fumant devant ses hôtes un peu de filet de truite à l’aide d’un rameau d’épicéa.
Chantal Dervey
Si «dans le cochon tout est bon», on serait tenté d’ajouter «dans le sapin, tout est bien». Son bois, ses bourgeons, son écorce et ses branches se sont depuis longtemps invités dans l’élaboration de nombreux produits du terroir. Logique, lorsque l’on sait que l’épicéa (37%) et le sapin blanc (11%) représentent à eux deux
près de la moitié de la population forestière du pays.