SurveillanceMis sur écoute par la NSA, Paris réagit vertement
L'espionnage des 3 derniers présidents français est «inacceptable entre alliés», déclare le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll.

«Il est difficile d'accepter qu'entre alliés (...), il puisse y avoir ce genre de pratiques, en particulier sur des écoutes liées au président de la République». «Quand on lutte contre le terrorisme (...), on a du mal à imaginer ou à comprendre ce qui motivait ainsi un allié d'aller écouter ses alliés qui sont, dans le monde d'ailleurs, sur des positions et des choix stratégiques qui font qu'on se retrouve souvent ensemble», a également déclaré le porte-parole du gouvernement.
Ces informations dévoilées par Wikileaks, «on en connaît une partie puisqu'il y a déjà des choses qui ont été déjà divulguées il y a un an, on se rappelle sur la question de l'Allemagne et des écoutes de madame Merkel». Elles sont «libérées au compte goutte», a dit Sétphane Le Foll.
Pas de crise
«On est entre grandes nations, on a tous une responsabilité dans le monde. Ce qui s'est passé n'est pas acceptable mais ce n'est pas pour autant que l'on va entrer dans une crise. Il faut bien réfléchir à ce que l'on dit, en particulier sur ce genre de sujets. Il y a suffisamment de crises dangereuses dans le monde aujourd'hui pour qu'entre alliés, on soit au niveau de la responsabilité qui est la nôtre»
Plusieurs ministres ainsi que les principaux responsables des services de renseignement sont attendus mercredi à 9 heures à l'Elysée «pour évaluer sur tous les plans la totalité des informations» publiées par Libération et Mediapart sur l'espionnage des présidents français par les services américains.
La France ne le tolérera pas
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs plaidé en faveur du controversé projet de loi renseignement qui doit être définitivement adopté, en pleine révélation d'espionnage par les Etats-Unis, par le parlement mercredi soir: «Quel rapport ? (...) La cible de la France, c'est le terrorisme».
L'Elysée a fait également savoir, à l'issue d'un conseil de Défense réuni par le président François Hollande, que la France ne tolèrerait «aucun agissement mettant en cause sa sécurité», après les révélations sur l'espionnage américain, selon un communiqué de la présidence.
«Des engagements avaient été pris par les autorités américaines», notamment fin 2013, «il doivent être rappelés et strictement respectés», affirme l'Elysée qui condamne «des faits inacceptables».
AFP
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