Mireille Vallette met sur le gril, Pierre Gauthier, le pape de la laïcité genevoise
John Goetelen: #balancetonporc traîné en justice. Jean-Michel Olivier: Marie Céhère et son double maléfique. Bruno Hubacher: Le Crédit Suisse ou la faute à pas de chance.Maurice-Ruben Hayoun: La France est elle devenue ingouvernable?

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Mireille Vallette met sur le gril le pape de la laïcité genevoise
Il est conseiller municipal et député. Il se représente au Grand Conseil ce printemps, et par la même occasion au Conseil d'Etat. Il a appartenu longtemps à l'extrême gauche, mais des désaccords, portant en particulier sur la laïcité et le communautarisme, l'on conduit à créer un nouveau parti, le Parti radical de gauche: la «Liste pour Genève ». Interview. (...) Question: Le foulard à l'école? Réponse: J'y suis viscéralement opposé. L'école est censée développer le libre arbitre de l'élève, l'aider à décider souverainement de son choix -croyant, athée, agnostiques, etc.- quand il arrivera à sa majorité. Si un enfant arrive à l'école revêtu d'un étendard qui dit: moi j'ai décidé d'appartenir à telle forme convictionnelle, il sera imperméable à toute autre évolution. Le voile -comme la kippa ou le T-shirt « Ni Dieu, ni Maître »-, sont des signes d'obédience à une idéologie déjà fixée. Ça veut dire que l'école ne servira à rien. En revanche, à partir de 18 ans, les gens sont majeurs, ils font ce qu'ils veulent. L'école est aussi un lieu d'égalité, notre parti va donc jusqu'à proposer de porter l'uniforme… quoique je n'aime pas ce terme. Question: A propos du voile à l'école, auriez-vous voté avec l'UDC en Valais? Réponse_ Oui, bien sûr. Sans problème… (...) On va me dire «Ouais, t'es populiste…». Populiste est un mot stupide. Populiste, populaire, peuple, démocratie directe… La démocratie directe c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de me faire naturaliser. (...) Question: Quels sont les livres sur l'islam qui vous ont marqué? Celui de Ibn Warrak «Pourquoi je ne suis pas musulman» est pour moi un livre fondateur. Et toute l'œuvre de Djemila Benhabib que je trouve formidable. Et Mohamed Sifaoui. Et bien d'autres. (...)
John Goetelen: #balancetonporc traîné en justice
La journaliste qui avait lancé l'expression et hashtag #balancetonporc, Sandra Muller, est aujourd'hui l'objet d'une plainte pénale pour diffamation. De victime elle devient bourreau. En voulant donner l'exemple elle semble en avoir trop fait. (...) J'en profite pour relever que l'épidémie d'excuses « à ceux qui pourraient se sentir blessés » commence à bien faire. Catherine Deneuve s'est excusée de la récente tribune des 100 femmes qui assument la sollicitation masculine. Éric Brion l'a fait. Et Lewis Hamilton récemment. (...)
Jean-Michel Olivier: Marie Céhère et son double maléfique
Marie Céhère est ce qu'on pourrait appeler un talent précoce. À 26 ans, elle a déjà écrit un petit livre épatant sur Brigitte Bardot dont elle revisite le mythe, sans préjugé, ni compromis. Dans ce premier opus, le lecteur est frappé par la force du style, net, tranchant, sans fioritures. Le mythe BB est passé au scanner d'une analyse enjouée et brillante, toujours critique, de cette figure incontournable du cinéma français. Aujourd'hui, avec Les Petits poissons, Marie Céhère s'aventure sur d'autres territoires, avec d'autres personnages et d'autres ambitions. (...)
Bruno Hubacher: Le Crédit Suisse ou la faute à pas de chance
Presque simultanément s'ouvrent en ce moment, en Suisse, deux procès hors norme. L'un devant le tribunal pénal fédéral de Bellinzona et l'autre devant le tribunal correctionnel de Genève. (...) Depuis 2011, et suite au scandale autour de la fortune du dictateur nigérien Sani Abacha et tant d'autres, la FIMA (L'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) oblige les banques à une diligence particulière quand il s'agit de clients étrangers, exerçant des mandats politiques. Depuis, les activités bancaires des PEP (politically exposed persons) sont censés être surveillées par des cellules spéciales, pour écarter le risque de corruption. Le fait qu'il s'agit ici d'une personnalité politique aggrave le cas pour la banque qui, comme dans le cas de Bellinzona, n'est pas mise en cause, bien que le procureur genevois Yves Bertossa, fustige « les manquements flagrants au niveau de la surveillance. » Dans ce contexte, on peut lire ses jours dans la presse française (Canard enchainé) que l'administration fiscale française aurait transmis à la banque « Société Générale » un redressement fiscal pour récupérer un crédit d'impôt de 2,2 mia EU, précédemment accordé à la banque, dans le cadre de l'affaire de l'ancien trader Jérôme Kerviel, qui, du coup ne peut plus être considérée comme un fraudeur, car en plus du fait qu'il n'y a pas eu enrichissement personnel, la décision de l'administration fiscale sonne comme un aveu quant au manquement flagrant au devoir de surveillance de la part de la banque. (...)
Sylvie Neidinger: Compteur à mille articles
(...) Un blog varié. Un hommage à Genève, à GEN'EVA plus précisément. Un blog totalement politiquement incorrect car il ne hurle pas avec les loups. Ni dans le sens que les médias grand public prônent. Exemple sur la Syrie, que je connais bien. L'analyse du blog est rigoureusement la même depuis le début de la guerre. C'est un mouvement initié par les occidentaux sous la houlette américaine sous couvert de "printemps-hiver arabe" pour mieux prédater la région, sa position centrale et ses ressources. Ce blog a toujours dénoncé les pilules imbuvables présentant la réalité en noir et blanc. (...) C'est bien dans le sillage colonial de l'occident et de ses alliés dont les pays islamistes que l'EI s'est installé. Et que le monde arabe se voit aujourd'hui déstabilisé…
Pierre Béguin Invite Claude Duverney: Darius et l'ours polaire
Claude Duverney est docteur en philosophie et spécialiste d'histoire et de philosophie des sciences. Des lectures d'ouvrages critiques révèlent à ce partisan initial de la thèse du réchauffement climatique : une escroquerie scientifique, une intoxication idéologique, la cécité ou la complicité des médias, un danger pour la démocratie, des options énergétiques aux graves conséquences économiques et humanitaires, une perte de crédit pour la science et l'écologie raisonnable. Blogres précise que toutes les informations contenues dans les trois articles qui vont suivre sont à la portée de tout citoyen qui veut bien faire l'effort de lire et de vérifier par lui-même ce que les médias, parfois, nous invitent à croire comme paroles d'Evangiles. Tout citoyen peut et doit s'informer: les trois textes suivants veulent y inciter. Libre ensuite à chacun de se faire sa propre idée et ses propres conclusions. Blogres, dans ce cas, ne veut pas se faire partisan mais tribune de débat. (...)
Maurice-Ruben Hayoun: La France est elle devenue ingouvernable?
(...) Comment des minorités agissantes, et les écologistes en sont une, peuvent-elles peser à ce point sur la prise de décision ? Personnellement, je n'ai pas suivi les détails de ce dossier, je relève néanmoins que même les experts ou prétendus tels, se sont maintes fois contredit ? Alors, qui a raison ? En revanche, là où plus aucun doute n'est permis, c'est l'impéritie de l'appareil d'Etat, les élus, les gouvernants : tout ce petit monde n'est plus pris au sérieux. Avant-dernier exemple en date : après son échec aux élections présidentielles, le perdant Jean-Luc Mélenchon a dit : il nous reste la rue ! Est-ce à dire que le combat partisan ne cessera donc jamais ? Est-ce à dire que la légalité républicaine qui stipule qu'il y a une majorité et une opposition, n'a plus cours ? On serait tenté de le penser si l'on regarde autour de soi. Ces reculades répétées ne sont pas l'apanage exclusif de l'actuelle mandature ; l'exemple est bien plus ancien et semble venir de haut. Mais la palme d'or revient à Jacques Chirac et à son lointain successeur François Hollande. Le premier mettait tout projet controversé dans sa poche et son mouchoir par dessus, dès que deux trois manifestants et deux pancartes pointaient le bout de leur nez… Quant à Hollande, il mériterait qu'un jury d'honneur lui attribuât le prix de la procrastination ; ce n'est pas moi qui en parle, c'est la plus haute autorité actuelle qui l'a dit au cours de la campagne. Alors que faire ? (...)
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