Metin Arditi et les moines volants
Le Genevois d'origine turque et Grec de cœur Metin Arditi revient pour cette rentrée littéraire avec La confrérie des moines volants.
Le Genevois d'origine turque et Grec de cœur Metin Arditi revient pour cette rentrée littéraire avec La confrérie des moines volants, édité chez Grasset (346 p. ) et non plus chez Actes Sud. L'ancien président de l'Orchestre de la Suisse romande, qui a quitté ses fonctions il y a quelques mois, transporte cette fois son lecteur dans la Russie soviétique des années de terreur. Nous sommes en 1937 et le régime, féroce, n'épargne pas l'Eglise orthodoxe. Moines et prêtres sont exécutés ou emprisonnés par milliers. Eglises et monastères sont pillés et les fabuleux chefs-d'œuvre de l'art chrétien russe, saccagés. On imagine volontiers l'auteur genevois picorant de la nourriture pour son intrigue dans les vitrines du Musée de l'ermitage à Saint-Pétersbourg: icônes, encensoirs, oklad précieux (revêtement en métal d'une icône), reliques, croix et pokrov (voile en satin brodé de fils d'or et de pierres fines) en sont les enjeux sacrés.