Quartier des PâquisMalgré la pression policière, on deale devant l’école primaire
Le périmètre d’exclusion demandé par les riverains et les associations coûterait trop cher, selon l’État. Une énième pétition va être lancée.

«L’autre jour, j’ai vu un type en poursuivre un autre, une seringue à la main!» Comme en témoigne Nicole*, une quinquagénaire vivant à la rue de Berne, le trafic de crack et de cocaïne devant l’école des Pâquis, qu’avait évoqué la «Tribune de Genève» au printemps dernier, n’a pas disparu. Si la police a multiplié les opérations sur le terrain ces derniers mois, les dealers continuent à se poster aux abords des bâtiments scolaires du quartier. Une énième pétition va être lancée.