Course à piedL’Urban Trail fait le grand écart entre la Bâtie et la Vieille-Ville
Nouveauté cette semaine. De mercredi à samedi, les Genevois découvriront leur ville au pas de course, en foulant sentiers, bitume et escaliers.

C’est tendance, dans l’air du temps. Popularisé en France, l’Urban trail débarque cette semaine à Genève pour quatre soirées de course en mode afterwork, à cheval entre le Bois-de-la-Bâtie et le Passage des Degrés-de-Poules. La preuve donnée que la ville a le pied vert et l’âme nature.
De mercredi à samedi, cela va grimper, dévaler, crapahuter, tournicoter au fil du Rhône, au pied de la cathédrale St-Pierre ou dans la cour du Collège Calvin. Pas de gros bastringue. L’organisation signée Geneva Running se veut light et écoresponsable. Pas de passeport sanitaire exigé aux Vernets, lieu de départ et d’arrivée. On court librement, mais dans le respect du balisage et des règles de circulation.
Monts et merveilles
Si le Covid reflue, si la campagne de vaccination progresse, cela ne veut pas dire que les organisateurs de course à pied échappent aux contraintes sanitaires. C’est pour cette raison que le Demi de Jussy et les courses du Mandement et de Carouge ont préféré passer encore leur tour cette année, «le cœur gros». Heureusement, le Geneva Urban Trail (GUT) sort du bois pour tromper les joggeurs en manque. Il leur promet monts et merveilles. «Une occasion unique de s’approprier Genève et son incroyable Vieille-Ville», indique son site internet.
«Vous imaginez le nombre de lignes TPG qu’il aurait fallu détourner.»
«Oui, on a encore trouvé des endroits insoupçonnés, des passages secrets», confirme Patricia Bongini, déjà à la tête de l’Eco Trail et de la Course des Ponts. C’est en s’inspirant de ces deux épreuves et en se glissant sur le territoire de l’Escalade et du regretté Grand Prix VTT qu’elle et son équipe ont dessiné le GUT. Deux parcours (de 9 et de 16 km) sont proposés, le second avec près de 500 mètres de dénivelé. À chaque fois, une jonction non chronométrée permettra aux participants de passer d’un décor à l’autre, de cheminer entre le Pont de l’île et la rue Bémont. «Sinon, vous imaginez le nombre de lignes TPG qu’il aurait fallu détourner», glisse l’organisatrice.
Ce trail citadin, balisé au sol, fléché avec des fanions trois fois plus chers que l’habituelle rubalise plastique, se dispute dans l’esprit du développement durable. Samedi dernier, il a servi de cadre au World clean up Day. Les concurrents, qui s’élanceront chaque soir à 18 h 30 par vagues de 50 à 70 partants, veilleront à ne pas jeter leur masque par terre…
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