Affaire Navalny L’Union européenne épargne les oligarques russes
Les 27 optent pour des sanctions symboliques vis-à-vis de la Russie, visant plusieurs hauts fonctionnaires du Kremlin. Les proches d’Alexeï Navalny espéraient des mesures plus musclées.

L’Union européenne était attendue au tournant, après la condamnation de l’opposant russe Alexeï Navalny, le 2 février dernier, à 2 ans et 8 mois de prison. Et après l’humiliation subie par Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, lors de sa visite à Moscou. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergeï Lavrov avait alors qualifié l’UE de «partenaire non fiable» suite à la demande de l’UE de libérer Alexeï Navalny. Et Moscou avait annoncé le jour même le renvoi de plusieurs diplomates de pays européens.
«Peut-être que sans le voyage à Moscou, on ne serait pas tombé aussi vite d’accord sur les sanctions. Cela nous a montré que la Russie était dans une approche confrontationnelle.»