Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme Chrome, Safari, Firefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.
Déchargement d’un cargo céréalier en provenance d’Ukraine ayant échappé au blocus de la mer Noire, le 9 mars dans le port de Bari.
Donato Fasano/Getty Images
Emportant les prix mondiaux vers de nouveaux records, la décision de l’Inde d’interdire l’expédition de son blé à l’étranger – au nom de la sécurité alimentaire de ses 1,4 milliard d’habitants – a aussitôt été critiquée par les ministres de l’Agriculture du G7, réunis lundi à Stuttgart.
Ces derniers ont cependant une autre priorité en tête alors qu’une crise alimentaire menace les pays les plus pauvres: faire sortir, coûte que coûte, les millions de tonnes de grains qui s’accumulent dans les silos ukrainiens et les navires bloqués à quai.
En visite la semaine dernière dans une ferme de l’Illinois, le président Joe Biden a promis que les États-Unis se mobiliseraient pour aider le pays à expédier 20 millions de tonnes de la précédente récolte, dont l’exportation est empêchée par le blocus de la marine russe sur la mer Noire.