Encre bleueLongue vie aux bulbes!
Les nouvelles du monde vous dépriment? Envie de changer d’air, de voir la vie non seulement en rose, mais en multicolore? Simple comme bonjour!
Nul besoin d’aller au bout du monde pour atteindre le nirvana. Suffit de se rendre dans nos parcs et promenades, et d’ouvrir les yeux: il y a là une explosion de fleurs orange, rouges, jaunes, roses, blanches et bleues du plus bel effet qui soit. Sur fond vert, naturellement. Un vrai feu d’artifice au sol!
Les nombreuses espèces de tulipes, les narcisses et crocus sont épanouis, certains sagement alignés dans les massifs, tandis que d’autres se montrent un peu plus sauvages, avec le temps…
C’est à l’automne 2014 que 450’000 bulbes ont été plantés dans les espaces verts de la ville de Genève! Un bon investissement. Car le bulbe a ceci de précieux qu’il est solide et durable: une fois mis en terre, plus besoin de s’en occuper, on l’oublierait presque. Il vit sa vie et ne demande pas de traitement particulier. Et il vit très longtemps.
Quand vient le printemps, les fleurs sortent de terre comme par enchantement. Dans les lieux où les jardiniers les attendent, certes. Mais un peu plus loin aussi, clairsemées, au hasard des tribulations des campagnols, taupes et autres petites bestioles qui les véhiculent volontiers d’un endroit à l’autre.
Ces belles colorées s’ingénient à fleurir les unes après les autres pour assurer le spectacle de mi-mars à mi-mai. Comme elles ne sont pas chochottes, elles font bon ménage avec les pâquerettes et les fleurs de pissenlit. C’est joli!
Quand elles ont tout donné, on coupe à ras ce qui dépasse. Les bulbes se reposent alors sous terre, à l’abri des regards, histoire de reprendre des forces avant de refaire un tour de piste le printemps suivant. Les citadins retrouvent quant à eux des pelouses dégagées pour venir s’y prélasser à la belle saison.
C’est pas bien vu, tout ça? Merci les jardiniers! Et bonnes fêtes de Pâques à tous.
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