Après la pandémie, éviter la criseL’Europe efface déjà l’ardoise du virus avec des euros frais
Des deux côtés de l’Atlantique, les banques centrales sont à la manœuvre pour «monétiser» les dettes contractées dans la lutte contre la pandémie. «Une taxe sur les jeunes générations», prévient l’économiste Patrick Artus.

C’est la grande tentation, alors que la facture des mesures déployées par les États publics pour amortir la crise provoquée par la pandémie du Covid-19 ne cesse de monter. Pourquoi ne pas laisser aux banques centrales le soin d’effacer les emprunts contractés pour régler ces dépenses? Facile, elles ont les clés de la machine à billets. Une tentation à laquelle l’Europe et les États-Unis ont déjà succombé.