Suicide d’un migrant à GenèveL’État visé par une procédure pénale
Me Laïla Batou estime que les autorités n’auraient pas dû placer des mineurs au foyer de l’Étoile.

Un deuxième résident du foyer de l’Étoile a mis fin à ses jours.
LAURENT GUIRAUD
Alors que le suicide d’un deuxième résident du foyer de l’Étoile secoue le canton, les autorités sont visées par Laïla Batou, a appris la «Tribune de Genève». L’avocate, qui représente les parents d’Ali, le jeune Afghan qui s’était ôté la vie en 2019, a formellement demandé, en novembre déjà, que l’autorité pénale examine d’éventuelles responsabilités, au sein de l’État, dans ce qu’elle qualifie de violation du devoir d’assistance et d’éducation.