Tout comme la conquête de l’Ouest avait ses cow-boys et ses shérifs, la conquête de l’espace a connu ses pionniers, astronautes russes et américains. Désormais, des chercheurs souhaitent jouer ce rôle. C’est en tout cas l’un des objectifs poursuivis à l’Observatoire de Genève. Mais ces pionniers-là, s’ils veulent toujours découvrir de nouveaux «mondes» – en particulier les fameuses exoplanètes – ont aussi pour nouvelle ambition de conquérir le public.
«Entrer, voire s’ancrer dans la cité, c’est l’une des missions que s’est données, depuis quelques années déjà, l’Université de Genève.»
Entrer, voire s’ancrer dans la cité, c’est l’une des missions que s’est données, depuis quelques années déjà, l’Université de Genève. C’est dans ce cadre que le site de Sauverny va se doter, à l’horizon 2026 si tout se passe bien, d’un nouveau Centre de médiation. Avec cet «outil», l’actuel directeur du Département d’astronomie de l’UNIGE, Francesco Pepe, espère décupler le nombre de visiteurs, qui avoisine aujourd’hui les 1500 personnes par an. D’autres actions, notamment un riche programme dans les écoles, sont prévues dans le cadre des 250 ans de l’Observatoire.
Ce centre sera baptisé 51 Peg, du nom de la première exoplanète, découverte en 1995 par les «nobélisés» Michel Mayor et Didier Quéloz, alors chercheurs à l’Observatoire de Genève. Plus qu’un symbole, cela souligne le formidable engouement pour la recherche de la «vie ailleurs» qui s’est emparée des scientifiques, mais aussi du public depuis une vingtaine d’années.
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L’édito sur l’Observatoire de Genève – L’espace part à la conquête du public
Les 250 ans de l’Observatoire seront célébrés durant une année. Premières portes ouvertes les 18 et 19 juin.