Élections cantonales genevoises de 2023Les Vert’libéraux ont les dents longues de 66 candidats
Avec ses deux postulants au Conseil d’État, ses 66 au Grand Conseil et son programme, le parti croit en ses chances.

Pour faire son entrée au Grand Conseil, un parti doit au minimum obtenir 7% des voix. Cet objectif, les Vert’libéraux sont persuadés de pouvoir l’atteindre lors de l’élection du parlement le 2 avril 2023, car la dynamique leur est favorable tant à Genève qu’au niveau national. Mercredi, le parti a affiché ses ambitions et présenté quelques-uns de ses arguments pour convaincre: 66 candidats aux profils et aux âges variés, deux postulants à la fonction de conseillers d’État et un programme dont l’ambition est de «dépasser les blocages».
«Notre liste est la plus longue que nous ayons jamais déposée, précise Marc Wuarin, membre du comité directeur. L’une de ses particularités est que 43% des candidates et candidats ont 35 ans et moins.» Impensable il y a cinq ans, un tel nombre est le reflet de la progression des Vert’libéraux à Genève et des succès enregistrés par les trois initiatives populaires lancées durant la législature (fin des rentes à vie des conseillers d’État, pour un congé parental et en faveur d’une transition rapide vers le solaire).
Des élus et des transferts
Le parti a logiquement choisi de placer en tête de liste ses prétendants au Conseil d’État, Marc Wuarin et Marie-Claude Sawerschel, la présidente de la formation. On trouve ensuite Manuelle Pernoud, ancienne présentatrice et productrice de la RTS, des cadres et des élus du parti ainsi que des élus d’autres partis qui ont rallié les Vert’libéraux.
«L’environnement et le climat n’apparaissent pas en tant que tels dans notre programme, mais ce paradoxe n’est qu’apparent, car ils sont l’axe central qui structure l’ensemble des domaines.»
Des noms? Les anciens PLR Patrick Saudan et Sylvie Jay, les anciens Verts Boris Calame, Alexandre Wisard et Jean-Michel Bugnion.
L’environnement au centre
Validé le 1er novembre en assemblée générale après un long processus, le programme électoral est composé de dix-sept thèmes. «L’environnement et le climat n’apparaissent pas en tant que tels dans notre programme, mais ce paradoxe n’est qu’apparent, car ils sont l’axe central qui structure l’ensemble des domaines, relève Marie-Claude Sawerschel. Face à l’urgence climatique, nous défendons une vision selon laquelle toutes les décisions politiques doivent aujourd’hui tenir compte des enjeux environnementaux.»
Impossible naturellement de résumer ce genre de document, relevons néanmoins quelques propositions: instaurer un péage urbain pour limiter le trafic, augmenter l’aide au paiement des primes d’assurance maladie pour soutenir le pouvoir d’achat, créer de nouvelles filières de formation dans le secteur de la construction et de la rénovation durables ou encore développer un programme de formation continue pour tous les enseignants en exercice.
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