Accueil des réfugiésLes ursulines de Brigue sont prises dans la tempête de l’asile
Les sœurs se réjouissaient qu’un de leurs immeubles serve à accueillir des réfugiés mais le dossier enflamme toute la partie germanophone du canton.

Les sœurs ursulines de Brigue ne s’attendaient pas à voir le ciel leur tomber sur la tête. Récemment, en raison d’une communauté vieillissante, elles étaient contentes d’avoir enfin pu sceller la vente du «Marienheim». Cette imposante bâtisse est située en plein cœur de la ville, à deux pas du château Stockalper. L’acheteur n’est autre que le Canton du Valais. Son intention? En faire un centre d’accueil pour réfugiés de 100 à 120 places. «Nous voulons que l’esprit d’accueil de la maison se perpétue», disait la sœur supérieure Nicole Glenz début janvier. Aujourd’hui, le site sert d’hébergement de passage et des apéritifs de mariage y sont notamment organisés.