Les temps des élus lobbyistes est compté à Berne
Les mandats payés en lien avec les commissions où siègent les députés devraient bientôt être interdits. Beat Rieder (PDC/VS) a convaincu ses pairs.

C'est une petite révolution de palais qui se prépare dans la Berne fédérale. Une révision de la loi sur le parlement vient d'être mise sur les rails. Son but: éviter que les 246 conseillers nationaux et conseillers aux États ne deviennent eux-même des lobbyistes dans leurs commissions respectives. On appelle cela le «shopping parlementaire». La pratique consiste, pour des entreprises, associations et autres groupes d'intérêts, à s'approcher des élus nommés dans les commissions thématiques qui les intéressent –santé, transports, environnement, etc.– et à leur proposer des mandats rémunérés.