Les Roms: enquête sur une présence qui dérange
La venue des Roms à Genève suscite des réactions très vives. «Plus agressifs» pour les uns, victimes d'une loi antimendicité «inhumaine» pour d'autres. En réalité, leur nombre est stable.

Quand il s'agit de parler d'«eux», on les appelle les Roms. Certains, encore aujourd'hui, utilisent les mots «Tsiganes», «manouches» ou «gitans», quand ce n'est pas abruptement «ils». Des appellations souvent inexactes et stigmatisantes. Mais aussi diverses que l'est cette communauté présente dans presque tous les pays européens. La Suisse n'est pas imperméable au phénomène. Genève non plus. Au-delà des questions migratoires qui dépassent souvent les compétences du Canton, qu'en est-il des faits et des chiffres? Des ressentis et des a priori? C'est ce qu'a souhaité savoir la Tribune de Genève, point par point.