Scène musicale genevoiseLes rêves et cauchemars d’un génial architecte pop
Après quinze ans d’absence, BellWald raconte en musique ses voyages d’une ville à l’autre, d’Aomori, au Japon, à Geneva, dans l’Ohio. Retrouvailles chez le chanteur, aux Pâquis.

L’autre matin, un courriel inattendu nous est parvenu. Dans le mail, il y avait cette image étonnante: une photo en très gros plan, le portrait en noir et blanc d’un homme plus tout jeune, si proche de l’objectif que l’on aperçoit les pores de la peau. Cet épiderme, on dirait de la roche, et les poils de la mousse sur le granit d’un pic alpin.
L’homme a pour nom BellWald. Pour Antoine Bellwald, son identité de tous les jours. Sa dernière apparition remonte à 2003, sous le pseudonyme El Peter Waldo. Depuis plus de quinze ans, plus personne n’avait reçu de ses nouvelles. Personne ne s’attendait à de telles retrouvailles.