Coulisses du ski alpinLes portes cachent bien leur jeu
Le traçage d’une épreuve de Coupe du monde a ses secrets bien à lui. Il y a des règles strictes, des pièges tendus et une logique loin d’être implacable.
Un parcours tracé par son entraîneur en compétition peut amener de la confiance à l’athlète.
SÉBASTIEN ANEX
Piqueter les portes ou piquets rouges et bleus lors d’une épreuve de Coupe du monde n’a rien d’un hasard, même si tout commence par une loterie. En début de saison, un tirage au sort attribue les manches de l’hiver aux différentes nations en fonction du nombre de leurs athlètes dans le top 15 mondial de chaque discipline (excepté la descente qui est tracée par la FIS). C’est ensuite Beat Tschuor, chef des entraîneurs des femmes à Swiss-Ski, qui va choisir les coaches qui vont tracer chacune des épreuves dévolues à la Suisse.
![«Vous ressentez profondément la solitude quand vous êtes au perchoir […]. Vous êtes physiquement seule face à l’hémicycle», se confie Yaël Braun-Pivet.](https://cdn.unitycms.io/images/BxTHbo9nq4u8IaMZbq5PrE.jpg?op=ocroped&val=1200,1200,1000,1000,0,0&sum=P8u0YqxHjBw)
