Le sommet de la dernière chance«Les phénomènes climatiques extrêmes mettent les pays développés à genoux»
À quelques jours de la COP26 sur le climat à Glasgow, le secrétaire du GIEC, Abdalah Mokssit, attend des engagements plus forts de la part des États.

Dans une semaine, les dirigeants du monde entier ont rendez-vous à Glasgow, en Écosse, pour la 26e conférence des Nations Unies sur le climat. L’enjeu est crucial: enrayer la spirale du réchauffement climatique afin d’empêcher que les incendies, vagues de chaleur et inondations qu’on a connus cet été tout autour du globe ne deviennent la norme. Un scénario que le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui a son siège à Genève, juge plausible si rien n’est fait pour limiter rapidement les émissions de gaz à effet de serre. Le secrétaire du GIEC, Abdalah Mokssit, nous explique pourquoi ce sommet est peut-être celui de la dernière chance.