Crise sanitaire et précaritéLes «oubliées» du Covid sont souvent des femmes étrangères
Une pétition est lancée mercredi au plan national. Elle entend protéger les personnes à bas revenu en situation de détresse à cause de la pandémie.

Mirian Santana exerce le métier de femme de ménage à Genève depuis une douzaine d’années. D’origine brésilienne et au bénéfice d’un permis B obtenu récemment, cette femme de 37 ans a un garçon de 19 ans qui souhaite commencer un apprentissage dans la restauration. Mais la crise sanitaire est passée par là et tout est devenu très compliqué pour la maman célibataire.
«Pour les femmes de ménage, c’est particulier, les dégâts ont été terribles. Mes patrons étaient en confinement à la maison. Ils n’avaient plus besoin de nous.»