LicenciementsLes négociations à la banque Lloyds ont échoué
Les négociations pour un plan social pour les quelque 200 employés de la banque Llloyds basée à Eysins (VD) ont échoué vendredi.

L'Association suisse des employés de banque (ASEB) d'une part et les banques Lloyds et UBP de l'autre se rejettent mutuellement la responsabilité de cet échec.
L'ASEB considère dans un communiqué que «le refus de principe de signer un plan social avec une organisation d'employés - après avoir négocié pendant cinq séances - constitue un signe de la grave détérioration du climat social en Suisse» et montre que «ces banques ne reconnaissent aucunement le partenariat social».
Menaces dénoncées
L'association ajoute que ces banques «ne respectent pas non plus les employés de Lloyds, qui, à une très grande majorité, ont donné mandat à l'ASEB de négocier en leurs noms un plan social». Elle dénonce aussi des «menaces proférées à l'issue de la réunion par le directeur des ressources humaines de l'UBP à l'encontre des membres de la délégation du personnel».
L'ASEB conclut en écrivant qu'elle allait examiner les prochaines mesures à prendre dans l'intérêt des employés et du personnel bancaire en général. Elle annonce également qu'elle prendra «toutes les mesures nécessaires pour protéger les délégués du personnel contre de possibles représailles de la part de leur employeur».
L'UBP met la faute sur l'ASEB
Dans une prise de position, la banque genevoise Union Bancaire Privée (UBP) accuse l'ASEB d'avoir «rompu les discussions qui n'ont ainsi pas pu aboutir» et «déplore le manque d'ouverture et l'intransigeance de l'ASEB qui a exigé ce jour la signature d'une convention collective et qui est de fait responsable de la rupture des négociations».
L'UBP affirme aussi que l'ASEB a relayé des «informations inexactes» notamment en «s«arrogeant la paternité de l«octroi d'une indemnité de deux semaines par année de service, alors qu«elle correspond depuis le début à la proposition des deux banques». L«UBP conclut en écrivant qu'elle «reste néanmoins disposée à maintenir les propositions constructives pour un plan social généreux et équitable qu'elle a formulées».
La banque Lloyds, basée principalement à Eysins (VD), avait annoncé il y a une semaine le licenciement de plus de 200 employés sur 350 collaborateurs. La restructuration est la conséquence de la reprise d'une partie des activités de Lloyds par l'établissement genevois Union Bancaire Privée (UBP). Un ultimatum avait été fixé à mardi par le personnel, qui avait menacé de débrayer si aucune amélioration n'était apportée au plan social.
ats
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