Portrait d’Hélène NoirjeanLes mille vies de la nouvelle patronne du vin suisse
Au printemps, elle a pris la direction de la Fédération suisse des vignerons. La trentenaire plutôt extravertie est une passionnée du monde et de ses plaisirs.

À 33 ans, elle a déjà eu plusieurs vies, Hélène. L’existence pépère et banale, elle ne connaît pas et ne pourrait même pas l’imaginer. Mais comment cette jeune femme enjouée, intarissable et jurassienne est-elle arrivée à la tête de la faîtière du vin suisse?
Tout est cohérent lorsque l’on regarde en arrière même si le parcours ressemble davantage à un grand zigzag. Ça commence à Genève par une enfance modeste: «J’ai grandi comme une vraie petite citadine avec un fort accent genevois. Le week-end, je revenais dans le Jura et la semaine, je nourrissais les cygnes du lac.» Puis, la famille déménage à Bâle. À 8 ans, la jeune Hélène apprend l’allemand et le suisse allemand. «Un des plus gros cadeaux de ma vie!»