Les mesures sont efficacesSans surpêche, le thon et la sardine frétillent
L’état des populations de poissons s’améliore globalement dans les eaux européennes, dit l’Ifremer. Plusieurs espèces en profitent. Mais la situation en Méditerranée reste préoccupante.

Ce pêcheur breton ramène des sardines vers Quiberon. Elles vont finir dans les boîtes de «La Belle Iloise». Ce poisson pèse lourd dans l’addition, parce qu’il est pêché en très grandes quantités.
JEAN-SEBASTIEN EVRARD/AFP
En Europe, les populations de poissons vont mieux que l’an dernier, et beaucoup mieux qu’il y a vingt ans. C’est l’Ifremer, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, qui le dit. Selon le bilan annuel qui est publié par le centre de recherches, «60% des volumes de poissons pêchés en 2020 étaient issus de populations exploitées durablement, contre seulement 15% en l’an 2000». Pour mémoire, ces chiffres frisaient les 50% l’an dernier.