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Atlas de botanique urbaineLes mauvaises herbes ont bonne réputation

L’humble lierre grimpant est aussi surnommé «bourreau-des-arbres» qui, pour le philosophe Montaigne, incarne «ces amitiés molles et indiscrètes qui corrompent et ruinent la paroi qu’il accole». Méfiance, donc, pour cette espèce encore appelée «Herbe de Bacchus» et qui, justement, neutralise la vigne.

«Porteuse d’alcaloïdes qui poussent aux hallucinations délirantes, la datura se développe volontiers dans les friches autour des voies ferroviaires. Imaginez combien le MCBA lausannois va fructifier à son voisinage!»

Porteuse d’alcaloïdes qui poussent aux hallucinations délirantes, idées fantastiques, gesticulations bizarres entre autres symptômes, la datura aime les friches et les rails ferroviaires.
Les plantains, grand plantain ou plantain lancéolé, sont encore nommés langue d’agneau ou d’oie, oreille de lièvre, herbe aux cinq coutures, chapeau noir… Utile pour «serrer les ventres» envahis de pus, mordus par les serpents ou scorpions. La légende dit que la piétiner, loin de la détruire, cause la perte du marcheur imprudent qui perdra son chemin. Seule manière de s’en sortir, se déshabiller et remettre ses habits à l’envers. Pensez-y lors de votre prochaine promenade.
Le coquelicot, ou rose de cochon, pavot coq, fleur de tonnerre, etc., disparu un temps sous la pression des pesticides, a réussi désormais à surmonter leur présence.