ControverseLes marbres du Parthénon, un retour en débat
Une conférence à Uni Mail lundi soir fait le point sur le différend qui oppose la Grèce et le British Museum.

C’est une controverse qui envenime depuis quatre décennies les rapports entre la Grèce et l’Angleterre. Un conflit sur des biens archéologiques qui remonte à 1830 à vrai dire, lorsque le pays méditerranéen, fraîchement indépendant, demandait officiellement au Royaume la restitution des marbres spoliés du Parthénon. La question reste aujourd’hui encore ouverte. Pourtant, comme le relève Patricia Van Gene-Saillet, secrétaire du Comité suisse pour la réunification des marbres du Parthénon, quelque chose bouge dans le sous-bois. «Récemment, un musée de Palerme a restitué des fragments et le Vatican a fait de même avec trois autres pièces issues du même bloc archéologique.»