Interview«Les jeunes chercheurs sont soumis à une pression insupportable»
Une pétition a été lancée pour «mettre fin à la précarité dans les hautes écoles suisses». Pour Valeria Wagner, maître d’enseignement à l’UNIGE, la solution passe par davantage de contrats à durée indéterminée.

C’est une démarche inédite: un regroupement à l’échelle nationale de plusieurs associations de collaborateurs du monde universitaire. Ensemble, elles ont lancé une pétition pour «mettre fin à la précarité dans les hautes écoles suisses». Adressée au parlement fédéral, elle a réuni 4000 signatures en quelques semaines. Valeria Wagner est maîtresse d’enseignement et de recherche en études hispaniques et littérature comparée à l’Université de Genève (UNIGE). Ce poste fixe, elle l’aura obtenu dix ans après la fin de son doctorat. Membre de l’ACIL, l’Association du corps intermédiaire des Lettres de l’UNIGE, signataire de la pétition, elle demande la création de davantage de contrats à durée indéterminée.