Les indépendants sacrifiés

Thônex, 13 avril
Le coup de gueule ce dimanche du dessinateur Pierre Wazem est à prendre très au sérieux.
Ses propos sont pleins de bon sens: «Nous avons payé notre AVS et nos impôts rubis sur l'ongle tout au long de notre carrière. Il est scandaleux de nous lâcher aujourd'hui.»
Comment peut-on imaginer que la Confédération et les cantons ne se soucient pas ouvertement des indépendants, qui représentent 13% de la population active suisse?
Qu'ils soient dessinateurs, graphistes, fleuristes ou conducteurs de taxi, ces citoyennes et citoyens doivent être soutenus. Dans le domaine de la santé, le même combat est mené par les médecins, les physiothérapeutes, les ostéopathes et les infirmières indépendantes car, et c'est un comble dans une crise sanitaire, ils sont eux aussi sacrifiés par l'absence de mesures directes. Toutes ces professions qui contribuent activement aux recettes fiscales, et sont créatrices d'emplois, seront attentives ce jeudi lors des nouvelles annonces du Conseil fédéral.
Le vent de la révolte est là. Il faut éviter des drames humains liés à l'économie, effet collatéral de la pandémie.
Le challenge est grand. La présidente de la Confédération l'a dit: «La Suisse est riche, nous ne laisserons personne de côté.»
Michel Matter, conseiller national Vert'libéral
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