Surcharge du système de santéLes hôpitaux craignent une troisième vague à Noël
Dans une lettre à Alain Berset, les cinq hôpitaux universitaires du pays demandent des mesures plus fermes. Le directeur de celui de Zurich appelle à un confinement général.

C’est à la fois un cri d’alarme et de désespoir. Dans les colonnes de la «NZZ am Sonntag» et de la «SonntagsZeitung», les représentants des cinq hôpitaux universitaires du pays et des médecins-chefs disent leur très grande inquiétude.
Pour Gregor Zünd, directeur de l’hôpital universitaire de Zurich, il n’y a qu’une seule option: «Nous avons besoin d’un confinement à l’échelle nationale. Nous n’éviterons pas cela. Je ne comprends pas que le Conseil fédéral n’impose pas la situation extraordinaire. Que faut-il de plus?» Pour lui, de mi-décembre à mi-janvier, la vie publique devrait être réduite à son strict minimum afin de maîtriser le nombre de cas. En d’autres termes: les magasins, restaurants, musées et installations sportives devraient être complètement fermés. Et le ski devrait également être interdit.