Interview de Rosette Poletti«Les gens souhaitent prendre le contrôle de leur mort»
Dès le 5 octobre, quatre jours de débats et de conférences sont organisés à Lausanne pour parler de la mort. Rendez-vous avec une spécialiste du deuil.

Le rendez-vous tout public auquel vous allez participer, Les couleurs de la mort*, a pour but d’ouvrir le dialogue. Oser en parler, c’est la fin d’un tabou?
C’est fantastique de réapprendre à la mettre dans la vie et de ne pas l’occulter. On en parle plus aujourd’hui à cause de l’insécurité générale, mais aussi parce que ça devient un business. Ça n’est du coup plus autant un tabou, preuve en est le rendez-vous comme Les couleurs de la mort. Depuis des dizaines d’années déjà, avec la société de thanatologie ou le Toussaint’s Festival par exemple, la mort est mise en lumière, mais les gens veulent encore plus apprendre. Lorsque j’organise des conférences à ce propos, il y a toujours plus de monde que pour un autre sujet.