Les Genevois plébiscitent la limitation des pesticides
À 89,41%, la population souhaite que l'État encourage le recours à d'autres méthodes que les produits phytosanitaires.
«C'est un score stalinien!», s'exclame Bertrand Buchs. Près de 90% des Genevois ont accepté de modifier la Constitution: l'État devra réduire les «risques liés à l'utilisation des produits phytosanitaires» et «encourager le développement d'autres méthodes, par un soutien économique ou technique». Le député PDC, à l'origine du projet de loi, est ravi de ce raz-de-marée. Même si l'ambition de départ, bien plus grande, visait à interdire l'importation, la vente et l'utilisation des pesticides pour les particuliers et à fixer un délai de transition pour l'agriculture. Mais cela était impossible car une telle interdiction relève de la Confédération.