Les étrangères trop exposées à la violence conjugale
Des femmes dont le permis de séjour est lié à celui de leur mari préfèrent trop souvent se taire plutôt que de risquer le renvoi.

L'Observatoire romand du droit d'asile et des étrangers (ODAE) tire la sonnette d'alarme: les femmes étrangères victimes de violence conjugale ne sont pas sûres d'obtenir un permis de séjour, et donc de pouvoir rester en Suisse, si elles quittent leur conjoint. Exemples à l'appui, l'ODAE romand souligne que certaines victimes préfèrent se taire plutôt que de risquer le renvoi. L'organisation a présenté ce mardi matin un rapport sur le sujet. Sa coordinatrice, Mélissa Llorens, répond à nos questions.