RenseignementLes États-Unis espionnaient Angela Merkel avec l’aide du Danemark
Huit ans après l’affaire Snowden, c’est un nouveau scandale d’écoutes qui met à mal les relations de pays alliés. Washington est sommé de s’expliquer.

«S’espionner entre amis, cela ne se fait pas.» Tels étaient les reproches à peine voilés de la chancelière allemande Angela Merkel en octobre 2013, alors que le lanceur d’alerte Edward Snowden révélait l’espionnage par la NSA de son téléphone portable. Loin de s’en excuser, la toute-puissante agence de renseignement américaine aurait poursuivi ses activités, selon une enquête de la télévision publique danoise publiée dimanche, en partenariat avec plusieurs médias européens, dont «Le Monde» et la «Süddeutsche Zeitung».