ONULes États-Unis annoncent leur retour au Conseil des droits de l’homme
En 2018, Donald Trump avait quitté avec fracas l’organe multilatéral basé à Genève. Durant sa campagne, Joe Biden s’était engagé à y revenir. Promesse tenue.

C’est par un communiqué que le secrétaire d’État Antony Blinken vient d’annoncer le retour de son pays au Conseil des droits de l’homme qui siège à Genève. «Nous reconnaissons que le Conseil des droits de l’homme est un organe défectueux, qui a besoin de réformer son ordre du jour, sa composition et ses priorités, y compris sa concentration disproportionnée sur Israël. Cependant, notre retrait en juin 2018 n’a rien fait pour encourager un changement significatif, mais a plutôt créé un vide de leadership américain, que les pays aux programmes autoritaires ont utilisé à leur avantage», explique le chef de la diplomatie américaine.
Dans l’immédiat, les États-Unis collaboreront avec le conseil en tant qu’observateur et, à ce titre, auront l’occasion de prendre la parole au conseil, de participer aux négociations et de s’associer avec d’autres pour présenter des résolutions. Antony Blinken a d’ores et déjà annoncé quelles seront les priorités de la nouvelle administration au sein du conseil: «Promotion des libertés fondamentales dans le monde entier, y compris les libertés d’expression, d’association et de réunion, de religion ou de conviction ainsi que les droits fondamentaux des femmes, des filles, des personnes LGBT et des autres communautés marginalisées».
À Genève, le chargé d’Affaires américain auprès de l’ONU, Mark J. Cassayre, a informé directement les membres du conseil du réengagement de son pays dans le Conseil des droits de l’homme. Afin de répondre aux critiques formulées par ce même conseil sous le mandat de Donald Trump au sujet des violences contre les Afro-Américains, le diplomate a rappelé que le nouveau président s’était engagé à «faire des progrès pour mettre fin au racisme systémique».
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Assange, Guantanamo, un taux de pauvreté inacceptable (les États-Unis se trouvent en 16ème position pour l'indicateur de pauvreté IPH-2 sur les 18 pays les plus développés), un système social digne des pays sous-développés, etc. Qu'ils se taisent !