Ville de GenèveLes débuts compliqués de Frédérique Perler à l’Aménagement
Un an et demi après son entrée en fonction, l’écologiste peine encore à instaurer son «réflexe végétalisation» et s’appuie beaucoup sur les cadres de son département. Trop, selon certains.

Trois charges en l’espace de quelques jours. Il y a eu, le 1er novembre, les regrets exprimés lors d’une séance publique consacrée à la pointe de la Jonction. Regrets de certains habitants que les anciennes halles TPG soient en partie conservées dans le futur parc. Il y a eu, moins de quarante-huit heures plus tard, les vives critiques du Collectif 500 sur le réaménagement des Grottes. À chaque fois, les doléances sont adressées à la même personne: Frédérique Perler. La semaine dernière, c’est Pro Vélo, association pourtant affiliée à gauche et représentée par deux conseillers municipaux socialiste et écologiste, qui a fait part aux autorités de son exaspération de voir que les grands projets en matière de mobilité n’avançaient pas.