Les comptes des partis politiques n'intéressent pas le grand public
Fribourg et Schwytz vont introduire la transparence financière, comme Genève et Neuchâtel avant eux. Le bilan s'avère maigre.

À Genève, chaque année, moins de dix personnes consultent le registre des donateurs de tel ou tel parti. «Les demandes proviennent à 50% de journalistes et à 50% de partis politiques», précise la Chancellerie d'État. Ce qui fait dire au conseiller national Christian Lüscher (PLR/GE) que «les citoyens se moquent totalement de savoir qui finance quel parti».