Festival de musiquesLes Athénéennes tirent le rideau sur leurs jours heureux
Après la pandémie, le rendez-vous genevois a retrouvé une santé de fer avec une fréquentation en hausse et des concerts convaincants. Retour sur ses dernières salves.

Les communiqués de fin de festival ressemblent à s’y méprendre aux déclarations des politiciens dans les soirées électorales: personnes n’est jamais perdant, tout va pour le mieux et le soleil brille sur toutes les têtes. Les mots de fin des Athénéennes échappent très probablement à la comparaison peu flatteuse, eux qui attestent d’une véritable renaissance après deux années pour le moins compliquées. La pandémie que l’on sait étant derrière nous, ou presque, le rendez-vous genevois s’est refait une santé de fer avec une 11e édition tonique et aboutie. Sur le front de la fréquentation, tout d’abord, les chiffres font état d’une augmentation de 11% des billets décrochés par le public. Autant dire que la formule mise en place par les programmateurs – un tout-terrain musical sinueux – continue de faire recette.