SécuritéLes agents de renvoi se sentent en danger lors de leurs missions
Chargés de ramener les personnes en situation illégale dans leur pays, ces agents de sécurité publique demandent un règlement depuis cinq ans. Le projet est à bout touchant.

Un djihadiste recherché par la police, un migrant sans papiers, une famille frappée d’une interdiction de séjour: une brigade spéciale se charge, à Genève, de renvoyer les personnes en situation irrégulière dans leur pays d’origine. Or, ces agents de sécurité publique (ASP4) dénoncent le fait qu’aucun règlement d’application ne cadre leur fonction depuis sa création, en 2010. Ce qui les amène à effectuer certaines tâches de police sans base légale, puisqu’ils ne sont pas policiers. De guerre lasse, ils ont entamé des mesures de protestation d’ordre syndical. Un projet est à bout touchant.